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Faux !

des études récentes montrent une meilleure santé pour les personnes qui consomment principalement bio, avec un taux de cancer inférieur de 25 %, comparé à une alimentation classique (4)(5)(6)(7).

C’est particulièrement le cas pour le cancer du sein post ménopause, avec une réduction du risque de -34 %, ainsi que pour tous les lymphomes, avec une réduction du risque entre -75 % et -85 % (c’est-a-dire entre 4 a 6 fois moins risqué), grâce à une consommation principalement bio. Par ailleurs, il a été observé une augmentation de 30 % du risque d’obésité, ainsi qu’une hausse de 20 % des risques liés au diabète de type 2 et aux accidents vasculaires cérébraux en association avec la consommation d’aliments cultivés avec des pesticides. Cette corrélation entre l’obésité et les pesticides peut s’expliquer par le caractère « obésogène » de ces substances chimiques qu’ont les aliments ayant été traités avec des pesticides.

De plus en plus d’études ont démontré scientifiquement la plus-value des produits bio sur la santé par leur composition.

Plus d’éléments bénéfiques

Au niveau nutritionnel, une méta-analyse (8) basée sur 343 études dont 70% sont européennes, démontrent les plus-values de consommer des aliments bio expliquées par :

  • Davantage de polyphénols ont été retrouvés dans les fruits, légumes et produits céréaliers bio que dans les produits conventionnels (18% à 69% supérieur). Les polyphénols sont des antioxydants capables de diminuer les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires. En effet, ils favorisent un bon équilibre glycémique, ils luttent contre l’oxydation du cholestérol, ils diminuent l’obstruction des artères, ils jouent sur l’insulinorésistance et sur l’hypertension artérielle.
  • De plus, les vitamines sont concentrées dans les épluchures qui sont davantage consommées quand les fruits et légumes sont bio. Par exemple, une pomme non pelée contient jusqu’à 3 fois plus de vitamines qu’une pomme pelée (10) (11).
  • En ce qui concerne les produits d’origine animale, les produits laitiers et la viande provenant d’animaux nourris à l’herbe (garanti dans les filières bio) présentent une teneur plus élevée en acides gras polyinsaturés (Ω3 et Ω6) et affichent un rapport Ω6/ Ω3 plus favorable pour la santé. Ceci s’explique par une concentration en Ω3 deux fois supérieure chez les herbivores nourris a l’herbe, en comparaison avec ceux ne bénéficiant pas de ce type d’alimentation (12). Une alimentation riche en Ω3 contribue positivement a la santé (développement du cerveau et du système nerveux, bénéfices pour le système cardio-vasculaire) (13).

Moins d’éléments indésirables

  • On retrouve en moyenne 150 fois moins de résidus de pesticides dans les fruits bio que dans les conventionnels (14). Une alimentation bio réduit jusqu’à 90% l’exposition aux divers pesticides apportés par l’alimentation(15)(16).
  • Les aliments bio sont deux fois moins concentrés en Cadmium (8), un des métaux lourds contenus dans les engrais phosphatés qui est classé comme cancérigène pouvant causer des maladies rénales, osseuses et cardiovasculaires.
  • Dans les produits animaux, les traces de produits vétérinaires sont nettement moindres en bio. La prévention des maladies animales et l’utilisation plus restrictive des antibiotiques, telle qu’elle est pratiquée dans la production biologique, contribuent a limiter la prévalence de la résistance aux antibiotiques, avec des avantages potentiellement considérables pour la santé publique (17).
  • Dans les produits transformés, le nombre d’additifs autorisés en bio est très limité (18). Sur les 330 additifs autorisés sur le marché européen, seulement 56 peuvent être utilisés en bio (le plus souvent seulement autorisés pour des applications bien précises) (19) (20) (18) (21). Dans un produit bio, il n’y a ni exhausteur de gout de synthèse, ni édulcorant de synthèse ni colorant de synthèse.

Source texte et illustrations: Biowallonie